Immobilier : la légère hausse des taux ne modifie pas le comportement des futurs emprunteurs, à une exception près

06/06/2017 - 10:49 - Sicavonline
Immobilier : la légère hausse des taux ne modifie pas le comportement des futurs emprunteurs, à une exception près

Immoprêt, courtier en prêt immobilier, publie son Baromètre mensuel du crédit immobilier. La légère hausse des taux bouscule très discrètement les habitudes des emprunteurs.

Au cours des trois derniers mois, Immoprêt ne relève pas de mouvement significatif sur le marché des crédits immobiliers, à l’exception de très « légères fluctuations en régions ». En ce début de mois de juin, les prêts sur 20 ans - qui sont les plus fréquents, rappelle le courtier - affichent une moyenne de 1,56%, soit un taux proche de ceux des mois d’avril et mai.

Le marché repart

Riche d’enseignements, l’observation du marché, conduit Jauffrey Ianszen, porte-parole d'Immoprêt à déclarer que « Les Français sont de nouveau prêts à investir ». Ils sont capables de mobiliser des apports légèrement plus conséquents, empruntent de plus gros montants et sur de plus longues périodes. La confiance est revenue » ajoute le porte-parole du courtier. Dans le détail, Immoprêt note une « légère hausse de 1,6% sur l’apport moyen, passant de 26 972 € en mai à 27 413 € au début du mois de juin. Le montant du prêt moyen augmente légèrement au début du mois de juin, passant de 169 205 € au mois de mai à 169 922 €. »

La renégociation de prêt en perte de vitesse

Dans le même temps, la renégociation des prêts s’essouffle. Elle représentait chez le courtier 20,3% des demandes sur les 5 premiers mois de 2016, elle est tombée à 16% sur la même période en 2017. D’après le courtier, cette chute s’explique par la baisse du « stock de dossiers à renégocier » même si précise Immoprêt, «  les conditions restent tout de même idéales en 2017 pour faire une étude. » de renégociation de prêt afin, le cas échéant, de réduire ses mensualités ou de raccourcir la durée de remboursement de son prêt.

Augmentation de la durée moyenne des prêts immobiliers

Si les détenteurs de crédits sont moins nombreux à envisager une renégociation face à la légère inflation constatée sur les taux des crédits immobiliers, elle ne semble pas contrarier les futurs emprunteurs, bien au contraire. Ils sont néanmoins nombreux à compenser la hausse des taux par un allongement de la durée du prêt afin de rester sur « une mensualité de confort. Alors que 40% des prêts s’étalaient entre 240 et 300 mois en 2016 (soit la durée de prêt la plus fréquente), elle représente 49,6% des accédant en 2017, soit 10 points de plus que l’année précédente. » précise le courtier.

 

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