Le CAC 40 s’inscrit en progression d’environ 80 % depuis le 1er janvier 2009. Faut-il songer à vendre son portefeuille afin de prendre ses bénéfices ? Nous avons posé la question à Stéphane Furet, gérant de Dorval Manageurs, le fonds Actions France Grande Capitalisations, le plus performant sur trois ans.
Les arbres ne montent pas jusqu’au ciel, nous dit l’adage boursier. Cet incunable dicton, usé jusqu’à la corde et sans vergogne par les folliculaires de la presse financière (dont nous sommes), a beau être passablement éculé, il n’en recèle pas moins une vérité profonde : toutes les hausses ont une fin.
L’aria étant de déterminer quand elles s’achèvent, il faut savoir parfois renoncer à une partie de l’ascension des cours de bourse dans le dessein de se mettre à l’abri de la plus cruelle désillusion qui guette l’investisseur boursier : celle de ne pas avoir empoché à temps ses gains.
Toutefois, il convient aussi de ne pas vendre trop tôt.
Définir le bon moment pour capter ses profits n’est donc pas une sinécure. Néanmoins, quoiqu’il n’existe pas de science exacte en la matière, une forte appréciation des cours de bourse doit inviter au questionnement : est-il l’heure de prendre ses bénéfices ou non ?
Comme il est plus simple de poser la question que d’y répondre, mieux vaut se tourner vers un professionnel aguerri, en l’espèce, Stéphane Furet, qui brille depuis plusieurs années avec Dorval Manageurs, fonds composé majoritairement de grandes capitalisations françaises – Dorval Manageurs C trône en tête du palmarès sur 3 ans de sa catégorie et figure en deuxième position sur 5 ans à l’heure où nous publions ces lignes.
Afin de visionner l’interview de Stéphane Furet (Dorval Manageurs), cliquez sur la vidéo ci-dessus.
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