Le pétrole passe peut-être au second plan alors que l’Italie et la zone euro s’enfoncent dans une nouvelle crise politique, mais le redressement spectaculaire des cours de l’or noir ces derniers mois soulève la question d’un possible choc récessif si le phénomène se prolonge. L’analyse de Benjamin Louvet, Gérant Matières Premières chez OFI AM.
En juin 2017, le pétrole (WTI) stagnait autour de 40 dollars le baril. Il fallait alors une sacrée perspicacité et une excellente connaissance du marché pétrolier pour annoncer son retour à 60 dollars vers fin décembre. C’est pourtant la gageure réussie voilà presque un an par Benjamin Louvet, gérant Matières Premières chez OFI AM, sur le plateau de « l’œil du pro ».
Cependant que son scénario se matérialisait, Benjamin Louvet avait aussi anticipé que les cours du brut n’en resteraient pas là. Force est de constater qu’il avait, une fois encore, vu juste : en mai, le pétrole WTI a pendant quelques jours franchi le seuil des 70 dollars le baril tandis que le Brent tutoyait les 80 dollars.
Si les déclarations conjointes de l’Arabie Saoudite et de la Russie concernant une hausse à venir de la production ont entraîné un reflux des prix de l’or noir sous les paliers évoqués plus haut, Benjamin Louvet campe sur ses positions. Le spécialiste des matières premières de chez OFI AM considère que des facteurs sous-tendant une poursuite de l’appréciation des cours sont toujours à l’œuvre et que le baril reverra sans doute le niveau des 100 $ en 2019.
Ses explications dans « l’œil du Pro » ainsi que ses recommandations pour en tirer parti.
Afin de regarder l’interview de Benjamin Louvet (OFI AM), cliquez sur la vidéo ci-dessus.
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