L’argument est récité depuis de longs mois comme un mantra : les actions européennes ne sont pas chères. Et comme toutes les assertions énoncées à l’envi, ce postulat s’est métamorphosé en évidence pour beaucoup. Toutefois, à en croire François-Xavier Chauchat, membre du comité d’investissement de Dorval AM, la faiblesse de valorisation des actions européennes n’est qu’une légende urbaine.
Les recommandations de surpondération des actions européennes sont légion. Le motif avancé est au fond toujours identique : les actions européennes méritent d’être mises en portefeuille car elles souffrent d’un retard de valorisation, notamment par rapport aux actions américaines. Et il ets tout aussi vrai qu’est pour le moins fourni l’aéropage des stratégistes et des gérants exhibant de savants graphiques rendant compte de l’infériorité du PER des marchés boursiers européens.
Mais la foule n’a pas toujours raison, et en l’occurrence elle a tort aux yeux de François-Xavier Chauchat, économiste et membre du comité d’investissement de Dorval AM, pour qui l’hypothèse de la faiblesse des valorisations sur le Vieux Continent ne tient pas la route. D’après lui, les actions européennes sont, bien au contraire, très correctement valorisées et construire une stratégie d’investissement sur le présupposé qu’elles ne valent pas grand-chose peut s’avérer pernicieux.
Quels arguments » apporte donc François-Xavier Chauchat à sa thèse de cherté des actions européennes ? C’est dans « l’œil du Pro » en compagnie de Vincent Bezault.
Afin de regarder l’interview de François-Xavier Chauchat (Dorval AM), cliquez sur la vidéo ci-dessus.
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