Pourquoi même un contrariant se veut aujourd'hui prudent [Vidéo]

Didier Bouvignies, le gérant de R Club, fonds flexible de Rothschild & Cie Gestion n’est pas un perdreau de l’année. Il n’est pas lui faire injure d’écrire qu’il a quelques décennies de gestion derrière lui, décennies au cours desquelles il s’est forgé une renommée d’investisseur contrariant. 

Il faut entendre par là, que bien souvent le marché se met à frissonner d’effroi, le sieur Bouvignies n’hésite pas à mettre plus de risque dans ses portefeuilles, ou pour s’exprimer clairement à remonter son exposition aux actions ou aux actifs que fuit la foule.

Entre autres faits d’armes, il n’avait pas hésité lors de la crise des dettes souveraines à recharger son allocation en obligations périphériques déprimées et en actions de banques massacrées. Une initiative que le temps a très largement rétribuée. 

Tout ceci pour dire, que le gérant de R Club n’est pas du genre à se laisser impressionner et qu’il sait à loisir tirer parti des phases de pusillanimité de la communauté financière. 

On pouvait donc concevoir qu’il profiterait du dernier accès de nervosité des investisseurs suscité par le défi politique que pose l’Italie à la zone euro pour renforcer son exposition aux actions. Il n’en a rien été. Et cette circonspection ne manque pas d’interroger. 

Pourquoi un gérant contrariant aussi prompt à profiter de la peur des investisseurs, s’abstient-il de le faire en l’espèce ? Didier Bouvignies verrait-il poindre en l’occurrence un risque authentique ?

Afin de regarder l’interview de Didier Bouvignies (Rothschild & Cie Gestion), cliquez sur la vidéo ci-dessus.

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