Les grands indices boursiers ont pour la plupart enregistré leurs meilleures performances trimestrielles depuis 2009. Cette hausse n’est-elle toutefois pas excessive et laisse-t-elle un quelconque potentiel de progression des marchés actions ?
Le récent rebond que viennent de réaliser les indices de par le monde de se démarque incontestablement par sa stupéfiante vigueur. Au cours des trois premiers mois de 2019, le CAC 40 et le CAC SMALL ont regagné respectivement 13,1 % et 8,26 % tandis qu’outre-Atlantique le S&P 500 et le Nasdaq s’octroyaient 13,07 % et 16,57 %, des envolées qui, acquises sur une année, auraient déjà de quoi contenter les investisseurs mais qui, réalisées en un trimestre, donnent le vertige. Il n’est pas faux de dire que la violence de ce rally est pour partie proportionnelle à la sévérité de la correction. Mais pour partie seulement, car l’argument du rattrapage peine à convaincre avec des PER (Lien C’EST QUOI) revenus globalement à ce qu’ils étaient avant la purge, en particulier aux Etats-Unis. Les marchés verseraient-ils par conséquent dans un de leurs excès coutumiers et le mouvement de reprise dans lequel ils paraissent résolument engagés ne serait-il pas totalement justifié ? Sébastien Korchia, directeur Gestion Actions chez UBS La Maison de gestion, nous fournit son éclairage.
Afin de regarder l’interview de Sébastien Korchia (UBS La Maison de gestion), cliquez sur la vidéo ci-dessus.
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