Les Etats-Unis sont engagés dans le plus long cycle de croissance de leur histoire. Les chiffres ne mentent pas. Enfin, tout dépend de ceux auxquels on se réfère, selon Olivier Delamarche (Triskelion Wealth Management), qui en bon anticonformiste qu’il est, juge que la récession sévit d’ores et déjà outre-Atlantique.
La vigueur et la durée du cycle américain laissent pantois. Dans quelques semaines, les Etats-Unis signeront officiellement la plus longue phase de croissance de leur histoire, avec pour couronner le tout un taux de chômage de plein emploi (3,6 % en mai). Tout semble aller pour le mieux dans le meilleur des mondes, surtout que la FED a opéré un virage à 180 degrés au terme duquel elle a complètement ajourné le programme de hausse des taux qui paraissait être le sien –un magnifique cadeau à la présidence Trump dont le renouvellement du mandat découlera en partie de sa capacité à maintenir jusqu’aux élections de 2020 tous les indicateurs d’activité et de marché dans le vert. Toutefois, les chiffres ne disent pas tout. En certaines circonstances, ils s’avèrent captieux, trompeurs. Ce serait aujourd’hui le cas à en croire Olivier Delamarche, fondateur de Triskelion Wealth Management. De l’avis de celui qui est aussi le co-fondateur du think tank leseconoclastes.fr, les chiffres du PIB américain enjolivent la réalité, et pas qu’un peu, puisqu’il affirme que certaines données attestent que les Etats-Unis ont déjà basculé en récession.
Afin de découvrir les arguments d’Olivier Delamarche en faveur du scénario d’une récession déjà active outre-Atlantique, cliquez sur la vidéo ci-dessus.
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