Immobilier : quelle ville pourrait créer la surprise en 2020 ?
Paris, Lyon, Bordeaux, Rennes, Nantes… Au regard de la forte progression du prix des logements dans les principales métropoles françaises, Meilleursagents s’est penché sur le cas marseillais, s’interrogeant sur le potentiel de ce marché immobilier en retard.
Au cours des 10 dernières années, le mètre carré parisien a flambé de plus de +55%* et de +8%* depuis le 1er janvier 2019. Avec un mètre carré à plus de 10 000 euros, la capitale française reste au-dessus de la mêlée, loin devant Lyon ou encore Bordeaux, deux villes qui ont cependant connu une vive accélération du prix des logements. Alors que certaines villes ont suivi le même chemin, d’autres à l’exemple de Marseille semblent éteintes.
Face à ce contraste, Meilleursagents décrypte les motifs de cet immobilisme, s’interrogeant du même coup sur la vraisemblance d'une relance du marché immobilier.
Le pari marseillais
Avant d’exposer les motifs du retard pris par la cité phocéenne, Meilleursagents constate que la ville porte encore les stigmates « de la crise immobilière de 2008 (-6% depuis janvier 2008), et apparaît en recul en comparaison des autres grandes métropoles françaises (2 745€ le m² moyen contre 4 567€ à Lyon ou encore 4 521 € à Bordeaux ainsi que 3063€ à Nantes). »
Un signal de bonne augure pour la deuxième ville de France, berceau de l’OM
Il semble cependant que le marché marseillais retrouve des couleurs depuis maintenant un an (+4%). L’amorce de rattrapage à Marseille n’égale pas encore les performances relevées par MeilleursAgents à Lyon (+11,3%), Nantes (+9,6%) ou Toulouse (+6,1%) au cours des douze derniers mois, il fait néanmoins jeu quasi- égal avec Lille (+4,6%) et Strasbourg (+4,4%), et la cité phocéenne semble à un tournant. Le spécialiste de l’immobilier rapporte que « si les autres grandes agglomérations de l’Hexagone ont dû composer avec un léger ralentissement saisonnier depuis la rentrée (+0,2% à Rennes, +0,5% à Bordeaux...), la préfecture des Bouches-du-Rhône a pour sa part vu ses prix grimper de 1,6%. Un record seulement battu par Lyon (+1,7%). »
Comment justifier ce regain d’intérêt ?
Malgré un retour encore « timide des acheteurs et un taux de chômage bien au-dessus de la moyenne nationale (11%), » Meilleursagents fait mention « d’un pouvoir d’achat immobilier dans la commune très élevé avec un délai moyen pour rentabiliser son achat parmi les plus courts de France (39 mois). »
La conjonction de l’ensemble de ces facteurs positifs laisse donc augurer, de l’avis de Meilleursagents, la poursuite de cette bonne dynamique du marché dans les mois à venir. Pour autant, Meilleursagents reste sur ses gardes au regard de la fragilité de « cette tendance qui ne pourra être confirmée que si Marseille s’attelle à la mise en place d’une véritable politique de transformation et de rénovation urbaine. Et surtout, réussit son pari de redynamiser son économie actuellement toujours en berne. Une ville à suivre donc. »
*Evolution arrêtée au 1er décembre 2019 – Source : MeilleursAgents.com
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