Les deux secteurs qui émergent dans les allocations pour 2020 

30/12/2019 - 21:13 - Sicavonline - La rédac'
Les deux secteurs qui émergent dans les allocations pour 2020 

L’enquête Natixis Investment Managers & CoreData Research auprès de 500 investisseurs institutionnels européens, nord- et sud-américains, asiatiques et du Moyen-Orient fournit quelques renseignements précieux sur les tendances sectorielles au sein de leurs portefeuilles.

Les auteurs de l’étude de Natixis Investment Managers & CoreData Research réalisée auprès d’un demi-millier d’investisseurs institutionnels des quatre coins du monde constatent que « la plupart du temps, les institutionnels n’expriment aucune préférence sectorielle pour 2020 ». A deux exceptions notables près : la santé tout d’abord, « où il est probable qu’ils entrevoient un potentiel de croissance à long-terme au vu de la démographie vieillissante » ; la technologie ensuite où « l’intelligence artificielle, le machine learning et l’informatique quantique représentent des tendances de long-terme ».

Les investisseurs institutionnels n’entendent pas bouleverser leurs allocations en 2020, juste les faire évoluer à la marge. 

Alors qu’en 2019, ils allouaient 39,1 % de leur portefeuille aux produits de taux, ils s’apprêtent à modérer cette position à 38,7 % en 2020. Idem pour les actions qui sont censées compter l’an prochain pour 35,8 % des actifs sous gestion des investisseurs institutionnels contre 36,5 % en 2019. Il semble que fonds de pension, fonds souverains, assureurs, et fondations aient le sentiment que les actions qui, depuis dix ans, sont engagées dans un marché haussier et viennent d’engranger des performances à deux chiffres en 2019, sont un peu chères et risquées. Toutefois, comme le soulignent les rédacteurs de l’étude de Natixis Investment Managers & CoreData Research, « l’absence d’évolution majeure dans l’allocation suggère que les investisseurs institutionnels campent sur leurs positions [de 2019], dans l’espoir de capter quelque gain additionnel qui se présenterait » du côté des actions, « simplement parce que les rendements obligataires rachitiques ne leur offrent aucune alternative. » L’exposition aux obligations relèverait, quant à elle, d’une volonté de minorer le risque. On notera en outre que les investisseurs institutionnels ont l’intention d’incorporer dans leur allocation d’actifs davantage d’investissements alternatifs (dette privée, infrastructure, hedge funds, matières premières, private equity et immobilier) afin de trouver du rendement 

 

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