Le choc économique majeur qu’a suscité l’épidémie de coronavirus marque-t-il la fin de la mondialisation ? Patrick Artus, chef économiste de Natixis, nous répond.
La crise du coronavirus est au premier chef un drame sanitaire et humain. Cependant, elle occasionne aussi des ravages d’ores et déjà perceptibles dans l’économie réelle, ravages dont toutes les incidences peinent à être cernées. Il est cependant une conséquence de ce choc pandémique, économique et financier qui apparait évidente : les chaînes de production mondialisées qui ont permis ces dernières décennies aux entreprises internationales de faire leur miel et d’étoffer leurs marges en poussant jusqu’au paroxysme la logique de la rationalisation par les coûts, ne sont plus en odeur de sainteté, la pandémie ayant mis en lumière aux yeux de tous leur incommensurable fragilité. Est-ce pour autant la fin de la mondialisation ? Patrick Artus, chef économiste de Natixis, nous livre son analyse.
Si vous souhaitez regarder l’interview de Patrick Artus, cliquez sur la vidéo ci-dessus.
© Synapse. Les contenus (vidéos, articles) produits par Synapse font appel à des journalistes professionnels. Ils ne constituent pas des conseils en investissement ou des recommandations personnalisées. Le diffuseur n'a participé ni à l'élaboration de ce contenu ni à la sélection des valeurs/fonds mentionnés. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. L'investissement sur les marchés comporte un risque de perte en capital et aucune garantie de gain ne peut être octroyée.