Faut-il suivre à la lettre l’adage boursier, « Sell in may and go away", qui rappelle aux investisseurs que mai est un mois habituellement peu prospère sur les marchés actions ? La tentation de tout lâcher est d’autant plus grande que la dégradation de la conjoncture économique n’incite guère à l’optimisme. Pourtant, Véronique Riches-Flores, présidente de RichesFlores Research, ne voit pas les marchés décrocher dans l’immédiat.
Le CAC 40 a connu une performance remarquable au cours des quatre premiers mois de l'année, enregistrant une hausse de plus de 15 %, une performance qui n'avait pas été observée depuis 2019. Cependant que les indices boursiers européens se trouvent propulsés sur des sommets, la dégradation des indicateurs de conjoncture invite à la prudence. Les investisseurs pourraient même être tentés de vendre leurs actions, conformément à l'adage boursier bien connu "sell in may and go away". Cette tactique suggère de vendre ses positions en bourse en mai et de se retirer du marché jusqu'en septembre, étant donné que ces mois sont historiquement moins favorables aux performances boursières.
Est-ce vraiment le moment de sortir des marchés actions ? Bien que Véronique Riches-Flores, présidente de RichesFlores Research, anticipe la possible survenue d'une récession plus ou moins douloureuse aux États-Unis, l'économiste estime qu'il est encore judicieux d'être exposé aux actions européennes au cours des trois prochains mois.
Mais qu'est-ce qui motive Véronique Riches-Flores à penser que les actions européennes résisteront malgré tout ?
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