Malgré un rapport hebdomadaire portant sur les stocks pétroliers américains, pour la semaine close au 29 décembre, qui a fait part hier de stocks en déclin inattendu de 1,3 million de barils en comparaison de la précédente semaine, les cours du brut sont retombés sur les 55$ le baril cette nuit, toujours sous la pression d'un temps exceptionnellement doux aux Etats-Unis et d'un ralentissement de l'activité US de plus en plus évident à la lecture des indicateurs économiques.
Les prix du brut se retrouvent ainsi à leur niveau du début de l'été 2005 à New York, si l'on exclut le point bas furtivement touché mi-novembre.
Les stocks totaux d'essence se sont quant à eux appréciés fortement, de 5,6 millions de barils, sur la période récente. Les stocks de distillés ont aussi augmenté de 2 millions de barils aux Etats-Unis qui traverse un des hivers les plus doux de son histoire, de quoi miner la demande de fuel de chauffage.
Par ailleurs, les craintes d'une moindre demande de la part de l'industrie américaine sur fond de ralentissement économique US contribuent à maintenir la pression sur les cours. Les détails de la réunion monétaire du 12 décembre 2006 ont fait ressortir mercredi soir une grande prudence de la part des banquiers centraux américains concernant l'inflation, mais aussi la qualité de la croissance économique aux Etats-Unis... Des signes supplémentaires de ralentissement ont ainsi été notés concernant l'activité manufacturière ou les investissements des entreprises. En outre, les responsables de la Fed se sont encore montrés inquiets au sujet de la faiblesse du marché immobilier et ses conséquences sur les dépenses de consommation.
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