Confronté à un marché automobile européen soumis à une concurrence encore très féroce en 2006, le groupe Renault a poursuivi sa politique commerciale sélective qui consiste notamment à privilégier les ventes aux particuliers et aux flottes d'entreprises et à limiter au contraire les ventes moins rentables aux loueurs courte durée et véhicules de concessionnaires (démonstration...).
Cette politique explique en partie la forte baisse des volumes de ventes du groupe en 2006, ce qui n'a pas permis d'atteindre l'objectif initial de stabilisation des ventes.
C'est ce que nous voulons faire, c'est ce que nous avons fait et ce que nous allons continuer à faire", a affirmé ce matin le Directeur Général Adjoint et Directeur Commercial de Renault Patrick Blain qui rappelle que le but est de réaliser la meilleure rentabilité sur chaque modèle de la gamme.
Cette politique commerciale permet également d'assainir le marché de l'occasion afin de préserver la valeur résiduelle moyenne de la gamme (c'est à dire la valeur de revente des véhicules à 3 ans et 100.000 km).
Patrick Blain qualifie cette stratégie commerciale de "payante à moyen terme" et observe déjà une nette augmentation de la valeur résiduelle de la Clio III (+6 points) ou de la Mégane Scenic en 2006.
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