Artprice.com : les dessins italiens du XVIIème à l'honneur

16/01/2007 - 19:16 - Boursier.com

Selon Art Market Insight

Les dessins italiens du XVIIème siècle sont à l'honneur jusqu'au 23 février 2007, grâce à sept expositions en province, sous la houlette du Musée du Louvre, précise Art Market Insight, agence d'Artprice, dans sa dernière étude. "En pleine période baroque, les artistes italiens du XVIIème siècle ont exercé leur virtuosité en multipliant les croquis, esquisses et dessins aboutis", selon l'agence d'Artprice. Ces feuilles quatre fois centenaires arrivent rarement indemnes sur le marché : souvent tachées ou piquées, elles sont moins contrastées qu'à l'heure de leur exécution, explique l'agence. A cette première appréciation sur l'état de conservation s'ajoute celle de la qualité d'exécution. En effet, les dessins proposés sur le marché des enchères sont souvent des oeuvres préparatoires en vue de la réalisation d'une oeuvre de plus grande envergure et, à ce titre, ne sont pas toujours aboutis, selon Art Market Insight. Ainsi, "plus que le prestige de la signature, c'est l'achèvement du sujet, la vivacité du trait, les rehauts de couleurs et les jeux d'ombre et de lumière qui déterminent le prix", estime Art Market Insight. Le secteur du dessin ancien a des émules fidèles, prêts à surenchérir sur les pièces de qualité muséale qui se raréfient au fil des années. Certaines feuilles atteignent des sommets dépassant les prix atteints par des huiles sur toile. C'est le cas pour Salvator Rosa, qui détient la plus haute enchère pour une "Allégorie de la peinture en guenilles assise dans l'atelier" exécutée à la pierre noire et à la plume, rehaussée de lavis. Ce dessin a doublé son estimation le 17 décembre 2003, pour culminer à 330.000 euros à Paris (Christie's), un montant presque 5 fois plus élevé que sa grande huile sur toile intitulée "Approdo costiero con barcaioli e cavalieri", dispersée pendant l'été 2006 (70.000 euros, Christie's Milan, le 07 juin 2006), rappelle l'agence. Chez Rosa, et pour le dessin ancien en général, "l'amplitude des prix est abyssale". "La velléité des acheteurs se déclenche pour des papiers aboutis et ayant bien résistés aux épreuves du temps", ajoute l'agence d'Artprice. "Les amateurs sont plus sélectifs que spéculateurs", ce qui explique que malgré le record de Rosa, la majorité de ses adjudications étaient inférieures à 10.000 euros en 2006.



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