Arcelor a dégagé un chiffre d'affaires de 9,56 Milliards d'Euros au terme de son premier trimestre 2006 (Hors Dofasco), en hausse de 17,3% en glissement annuel. Le résultat brut opérationnel recule de 16% à 1,42 MdE, soit une marge de 14,9% contre 20,8% un an avant. Le résultat opérationnel se tasse de 21,5% à 1,09 MdE. Le bénéfice net part du groupe se contracte de 19,8% à 761 ME. Les analystes attendaient cette contraction de la rentabilité.
Le management explique que l'environnement était "caractérisé par une amélioration de la demande, des prix de vente qui commencent seulement à augmenter et ceci dans un contexte de prix de matières premières en hausse continue". Depuis la fin du trimestre la croissance de la demande s'est accélérée et les prix de vente devraient s'améliorer à partir du second trimestre, ajoute-t-il.
L'endettement net est de 5,742 MdsE au 31 mars 2006 comparé à 1,23 MdE au 31 décembre 2005, cette augmentation étant liée à l'acquisition de Dofasco. Au 31 mars 2006, les fonds propres (y compris minoritaires) s'élèvent à 18,602 MdsE.
"Si l'on exclut la Chine, la croissance de la consommation apparente d'acier devrait être de 6% après une croissance négative de -1,5% en 2005", explique Arcelor, qui précise "une plus grande tension de la demande entraîne l'augmentation des prix des produits semi-finis comme des produits finis". L'aciériste conclut "grâce à une très bonne demande aux second et troisième trimestres, Arcelor attend d'excellentes performances et de très bons résultats en ligne avec ses objectifs ambitieux de création de valeur pour les actionnaires".
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