SOCIETE GENERALE a acquis 51% d'une banque en Mauritanie

17/01/2007 - 18:14 - Option Finance

(AOF) - La Société Générale a annoncé l'acquisition de 51% du capital de la Banque Internationale d'Investissement (BII). Cette opération a obtenu l'autorisation de la Banque Centrale de Mauritanie. Aux côtés d'investisseurs européens disposant d'une grande expérience du marché mauritanien, le groupe français Ballouhey SA (36,75%) et la Banque européenne d'investissement (12,25%), la Société Générale devrait permettre à la BII de devenir une banque de référence en Mauritanie, pays qui présente des perspectives très favorables, notamment grâce à ses ressources naturelles minières et pétrolières. "Cette opération permettra à la Société Générale de conforter ses positions en Afrique du Nord et en Afrique de l'Ouest, où elle est un acteur de premier rang. Notre groupe apportera notamment à la BII son expertise pour offrir à l'ensemble de la clientèle de particuliers et d'entreprises une large gamme de produits et services financiers", a déclaré Gérald Lacaze, responsable de la région Afrique Méditerranée et Outre-Mer de la branche Banque de détail à l'international. (AOF)

EN SAVOIR PLUS

ACTIVITE DE LA SOCIETE

La Société Générale est l'un des premiers groupes financiers de la zone euro. L'activité du groupe s'articule autour de trois grands métiers principaux : la banque de détail pour une clientèle de particuliers et d'entreprises (55 % du produit net bancaire), la banque de financement et d'investissement (30 %), enfin la gestion d'actifs et la banque privée (14 %). Dans la banque de financement et d'investissement, la Société Générale se classe parmi les leaders européens et mondiaux, en marchés de capitaux en euro, produits dérivés et financements structurés. La Société Générale a achevé, à la mi-septembre 2006, la réorganisation de sa banque de financement et d'investissement SGCIB dans le cadre du projet "Step Up" 2010.

FORCES ET FAIBLESSES DE LA VALEUR

Points forts de la valeur

- Le groupe offre des perspectives de croissance attractive dans la banque de détail à l'international, des activités de banques d'investissement solides et diversifiées. - La banque française maîtrise bien ses coûts et sa gestion des risques. - La Société Générale dispose d'une structure financière solide. Elle est de plus réputée pour sa capacité à dégager des flux de trésorerie importants. - SG est le leader mondial des dérivés actions avec une part de marché de l'ordre de 15 %. - Le groupe bancaire est présent dans des pays à fort potentiel, notamment en Europe de l'Est et continue à s'y développer. - La politique de dividende du groupe est appréciée. - Le titre est opéable.

Points faibles de la valeur

- La Société Générale a échoué plusieurs fois dans ses tentatives de rapprochement avec une autre banque, française ou européenne. - Certains analystes jugent que le profil de revenus du groupe est plus heurté et plus volatil que celui de ses concurrents. Il est de plus très dépendant de la croissance des profits issus des activités d'investissement et de financement ainsi que de celle du marché français, en raison de l'exposition forte du groupe à la banque de détail en France. - Société Générale, avec 40 % de ses bénéfices venant de la banque d'investissement, 25 % des réseaux France et moins de 10 % des réseaux étrangers a besoin de relais de croissance en Europe.

COMMENT SUIVRE LA VALEUR

- Les activités de dérivés actions et produits structurés sont dépendantes de l'évolution des marchés financiers. - Par ailleurs, en tant que valeur financière, le groupe est sensible à l'évolution des taux d'intérêts. - Enfin l'évolution de la consommation, de l'épargne et du crédit des ménages a également un impact fort sur la Société Générale, dont plus de la moitié des résultats provient de la banque de détail. - La Société Générale est également l'objet de rumeurs régulières sur un éventuel rapprochement avec d'autres banques, françaises ou internationales, même si sa direction estime être en mesure de faire " cavalier seul ". Dans un contexte de concentration, la banque française peut aussi bien être proie que prédateur.