La meilleure preuve qu'Eurodisney est complètement aux mains des spéculateurs est illustrée aujourd'hui par le parcours du titre, qui perd 1 cent à 0,08 euro à la mi-journée. Pourtant, le groupe a fait état d'un 1er trimestre fiscal (octobre à décembre) plutôt dynamique avec une croissance de 6% de son chiffre d'affaires à 284 Millions d'Euros, pour une fréquentation des parcs en croissance de 8%, ce qui constitue une performance assez notable. Nous n'affirmons pas ici que cela justifie d'être démesurément optimiste pour le dossier, la société ayant bien d'autres défis à relever, mais cela constitue indéniablement une bonne nouvelle. A voir le titre qui recule en bourse, on comprend que ce sont d'autres facteurs qui dictent ses variations.
Quelques blocs conséquents ont été identifiés, comme ces 22,72 millions d'actions négociées à 9h56 pour plus de 2,04 Millions d'Euros, qui représentent 0,58% du tour de table.
Pour tenter de palier cette situation, ou du moins d'en atténuer les effets, le groupe va proposer à ses actionnaires qui se réuniront le 21 février prochain de regrouper 100 actions en 1, ce qui devrait ôter au titre son statut de "penny stock" et écarter quelques spéculateurs. Tout restera alors à faire pour le management, qui devra alors prouver que le parc n'est pas un puits financier sans fonds.
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