Mis en cause depuis l'irruption de François Pinault dans le capital de Vinci (avec 5,1% des titres), Alain Minc annonce ce matin sa démission du Conseil d'administration du groupe de BTP. Il renonce d'ailleurs aussi, au passage, à son mandat d'administrateur chez l'équipementier automobile Valeo.
Dans un entretien à 'La Tribune' de ce mardi, Alain Minc, conseiller de François Pinault, mais aussi proche de l'ex-patron de Vinci, Antoine Zacharias, explique sa décision par la pression des marchés.
Selon lui, "il existe un politiquement correct très anglo-saxon, avec son culte de l'indépendance", qu'il juge néfaste pour le bon fonctionnement des conseils. Il nie tout conflit d'intérêts, et estime avoir rempli parfaitement ses devoirs d'administrateur.
Rappelons que la semaine dernière, le président du conseil de Vinci, Yves-Thibault de Silguy, lui avait demandé de partir, justement en raison d'un conflit d'intérêts.
Depuis le départ mouvementé d'Antoine Zacharias l'été dernier, la position d'Alain Minc était devenue fragile au sein du groupe, désormais dirigé par Xavier Huilliard, qu'Antoine Zacharias avait tenté de révoquer en juin 2006, avant d'être lui même évincé...
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