Ipsen : accord de licence avec Merck pour un traitement de l'ostéoporose

30/01/2007 - 08:13 - Boursier.com

Fosavance/Adrovance...

Le groupe Ipsen et MSD (pour Merck Sharp & Dohme, la dénomination européenne du groupe américain) annoncent aujourd'hui la conclusion d'un accord de co-marketing selon lequel MSD concède à Ipsen les droits d'exploitation en France d'Adrovance, une association fixe d'alendronate monosodique et de vitamine D3 (colécalciférol) à prise hebdomadaire, indiquée dans le traitement de l'ostéoporose post-ménopausique chez les patientes à risque d'insuffisance en vitamine D. Adrovance, en phase finale d'enregistrement dans l'Union Européenne et en France dans cette indication, réduit le risque de fractures vertébrales et de la hanche. MSD exploite actuellement cette spécialité sous le nom de Fosavance. Aux termes du contrat, MSD fournira dpnc le médicament à Ipsen qui en assurera le marketing et la commercialisation sous le nom d'Adrovance en France. Selon Christophe Jean, Directeur des Opérations d'Ipsen, "L'ajout d'Adrovance(TM), un nouveau produit dans le traitement de l'ostéoporose, au sein du portefeuille de médicaments d'Ipsen marque une nouvelle étape dans notre stratégie d'optimisation de notre activité de médecine générale en France. Cette transaction devrait ainsi nous permettre d'accroître encore la productivité de nos équipes." Christophe Jean a ajouté : "Nous sommes heureux de collaborer avec un leader mondial comme MSD. Notre engagement commun auprès des médecins traitant cette pathologie nous permettra, au travers de ce partenariat, de répondre à un véritable enjeu de santé publique ". L'ostéoporose, rappelle le communiqué commun, est une pathologie grave en raison des fractures dont elle est responsable et qui peuvent entraîner des douleurs, une impotence, une perte d'autonomie et même une surmortalité (fractures du col fémoral). Par ailleurs, il s'agit d'une pathologie dont la fréquence est élevée et proportionnelle à l'âge. La population française vieillissant, sa fréquence est donc en augmentation. L'impact de l'ostéoporose sur le système de santé, déjà sensible, va par conséquent s'accroître. Par ailleurs, les coûts médicaux directs de l'ostéoporose étaient évalués à 800 millions d'euros en 1999. L'ostéoporose est reconnue comme un enjeu de santé publique : l'un des 100 objectifs retenus par la loi du 9 août 2004 relative à la politique de Santé Publique est de réduire de 10% l'incidence des fractures de l'extrémité supérieure du fémur d'ici 2008. A noter que cette association médicamenteuse est déjà remboursée depuis octobre dernier dans le traitement de l'ostéoporose post-ménopausique pour réduire le risque de fractures vertébrales et de la hanche : - chez les patientes ayant fait une fracture par fragilité osseuse, - en l'absence de fracture, chez les femmes ayant une diminution importante de la densité osseuse éventuellement associé à d'autres facteurs de risque de fracture, en particulier un âge supérieur à 60 ans, une corticothérapie systémique ancienne ou actuelle, un faible indice de masse corporelle, un antécédent de fracture de l'extrémité du col du fémur chez un parent du premier degré (mère), ou une ménopause précoce.



(c) Boursier.com - Les informations rédigées par la rédaction de Boursier.com sont réalisés à partir des meilleures sources, même si la société Boursier.com ne peut en garantir l'exhaustivité ni la fiabilité. Ces contenus n'ont aucune valeur contractuelle et ne constituent en aucun cas une offre de vente ou une sollicitation d'achat de valeurs mobilières ou d'instruments financiers. La responsabilité de la société Boursier.com et/ou de ses dirigeants et salariés ne saurait être engagée en cas d'erreur, d'omission ou d'investissement inopportun.