Le groupe Bic soutient la récente action de l'Office Européen de Lutte Anti-Fraude (OLAF) à l'encontre des briquets chinois importés frauduleusement et continue de réclamer l'application effective des réglementations sur la sécurité des briquets. Le fabriquant tricolore fait état de la mise au jour d'un réseau de contrebande par l'OLAF pour dénoncer "le contournement systématique des taxes anti-dumping en place depuis 1991" sur les briquets en provenance d'Asie.
Bic se plaint également de la "concurrence déloyale" à laquelle il fait face en raison de "l'importation de nombreux briquets chinois qui ne respectent pas la norme de sécurité ISO 9994, comme l'ont démontré plusieurs tests menés récemment par des organismes indépendants sur des briquets achetés sur le marché". Bic a largement investi dans des contrôles automatiques, afin de garantir la qualité et la sécurité constantes de ses briquets et se plaint ainsi de ses concurrents de l'Empire du Milieu "qui produisent manuellement, sans effectuer les contrôles appropriés, et qui ne peuvent donc pas garantir une qualité et une sécurité constantes". Enfin, Bic craint que la nouvelle décision qui impose un système de sécurité enfant sur les briquets qui entre en vigueur le 11 mars 2007 ne soit pas correctement appliquée.
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