Le président du directoire de Zodiac, Jean-Louis Gerondeau, évalue à 1,5% de croissance interne cette année l'impact du retard pris par l'A380 d'Airbus, soit 20 à 30 Millions d'Euros. Il explique dans les colonnes du 'Revenu' à paraître demain que cela ne nécessitera cependant que des adaptations relativement mineures à l'échelle de son groupe. Le dirigeant estime du reste que la montée en puissance sur le B787 de Boeing dès le second semestre 2007/2008 sera un gros contributeur de l'activité.
L'hebdomadaire évoque également l'impact du dollar sur l'activité du groupe. Jean-Louis Gerondeau rappelle que la couverture de change "longue" de Zodiac s'est achevée fin 2005, si bien que l'exercice suivant subissait déjà un effet contraignant, ce qui n'a pas empêché le groupe d'afficher une forte progression des résultats. Il concède qu'une variation d'1 cent de la parité euro / dollar coûte cependant 3,7 Millions d'Euros de résultat d'exploitation au groupe.
Côté acquisitions, la société vise des opération de petite taille, inférieures à 60 / 70 Millions de Dollars selon son président. "En revanche, nous ne travaillons pas, actuellement, sur des opérations majeures, dont le prix serait supérieur à 200 M$", ajoute-t-il. Enfin, Jean-Louis Gerondeau pense que Zodiac est en dehors des "considérations politiques" qui concernent Thales ou Safran, et juge qu'il vaut mieux voir dans la société un dossier de long terme qu'une valeur spéculative.
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