Lagardere a réalisé un chiffre d'affaires consolidé pour l'exercice 2006 (incluant EADS +15,5%) de 13,99 Milliards d'Euros, en progression de 7,6% par rapport à l'exercice 2005. Sur le 4ème trimestre , l'activité s'établit à 3,98 Milliards d'Euros. Le chiffre d'affaires du pôle Media ( sans EADS) au 31 décembre 2006 ressort à 8,09 Milliards d'Euros en progression de 2,4% par rapport au 31 décembre 2005. Il bénéficie de l'impact de la consolidation des activités de Time Warner Book Group, soit un impact positif de 336 ME (chiffre d'affaires des trois derniers trimestres 2006). La cession de Dalloz, en revanche, diminue les ventes annuelles de - 43 ME. Le chiffre d'affaires du pôle Media progresse de 0,9% à données comparables sur l'année, en ligne avec la croissance enregistrée sur les neuf premiers mois de l'exercice (1% à données comparables). Hors correction des effets de change, la progression s'établit à 0,7%.
A données comparables, le chiffre d'affaires d'Hachette annuel enregistre une progression de 1,8% à fin décembre 2006, inférieure à la progression cumulée à fin septembre 2006 (+2,6%). Ce ralentissement s'explique principalement par le travail de rationalisation des lignes éditoriales les moins profitables entrepris chez Larousse (France et International), et Octopus (Royaume Uni). Dans les deux cas, les interruptions de ventes devraient avoir un impact positif sur la profitabilité de la division à l'avenir. De nouvelles collections sont attendues chez Larousse pour le début 2008.
Hachette Distribution Services progresse de 1,9% à données comparables sur l'année, taux légèrement inférieur à celui observé à fin septembre (+ 2,1%). En données brutes, l'activité recule de 2,5% après l'impact du nouveau contrat AMP en Belgique pour un montant de -173 ME à fin décembre, et de la vente de Sarbach (distribution en Allemagne, -32 ME sur les ventes à fin décembre).
Le chiffre d'affaires réalisé par l'ensemble Lagardere Active recule depuis le début de l'année de 0,9% à données comparables (-5% en données brutes). A fin septembre, le recul s'élevait à -3,5% à données comparables (-2,8% en données brutes). Deux raisons principales expliquent ce recul :
- Le changement de méthode de consolidation de Cellfish, consolidée par mise en équivalence à compter du 1er octobre 2006, suite à l'entrée d'investisseurs nord-américains au capital de cette société (cette activité avait enregistré sur le quatrième trimestre 2005 un chiffre d'affaires de 25 ME).
- Des bases de comparaison élevées en Production TV et dans l'activité chaînes thématiques (Match TV).
Le groupe confirme, pour le pôle Média, l'objectif de croissance du résultat opérationnel courant des sociétés intégrées (Resop) qui devrait s'établir, à données comparables, dans une fourchette allant de 3% à 7%.
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