Nicolas Sarkozy n'exclut pas une évolution limitée du capital d'EDF. "Dans le respect de la loi qui a été votée sur ma proposition, le capital d'EDF peut bouger", a indiqué le candidat UMP à l'élection présidentielle dans un entretien que publie ce matin 'Les Echos'.
Le ministre de l'Intérieur répondait ainsi à une question portant sur les moyens de réduire la dette publique de la France. La loi en question, qu'il a fait adopter en 2004 lorsqu'il était ministre de l'Economie, prévoit que la part de l'Etat dans le capital d'EDF ne peut descendre sous 70%.
Or, l'Etat conserve actuellement 87,3% du capital de l'électricien, et dispose donc en théorie d'une marge de manoeuvre pour céder un peu plus de 17% des titres, ce qui rapporterait, au cours actuel d'EDF, non moins de 17,5 Milliards d'Euros.
De son côté, la candidate socialiste Ségolène Royal a rappelé dimanche dernier qu'elle souhaitait rapprocher EDF et GDF (dont la fusion avec Suez est en suspens) pour former un grand pôle public de l'énergie...
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