Groupama S.A., Emporiki Bank et Credit Agricole S.A. sont parvenus à un accord sur les principales conditions régissant le rachat par Groupama International de 100% des actions de Phoenix Metrolife et sont engagés dans des négociations exclusives pour finaliser les modalités de cette opération. Leurs accords seront subordonnés à l'obtention des autorisations habituelles. Un communiqué sera diffusé une fois que les accords seront finalisés.
La transaction envisagée porte sur toutes les activités actuelles de Phoenix Metrolife et prévoit qu'Emporiki Bank et Phoenix continueront à coopérer pour la distribution de certains produits d'assurance dommages.
Phoenix est l'une des plus grandes compagnies d'assurance grecques (numéro deux en assurance dommages et huit en assurance vie et épargne en 2005). Il sert une clientèle de particuliers, de PME et de grandes entreprises à laquelle il vend des contrats de groupe en assurance vie et des contrats d'épargne. Phoenix possède une plate-forme nationale de distribution diversifiée qui se compose essentiellement de courtiers et d'agents et d'un circuit de vente directe. En 2005, les encaissements de primes de Phoenix ont atteint 229 millions d'euros.
Pour Crédit Agricole et sa filiale Emporiki, la transaction a pour but de mettre l'accent sur le développement des activités de bancassurance vie et dommages par l'intermédiaire du réseau bancaire d'Emporiki. Pour Groupama, cette acquisition traduit sa volonté stratégique de développer son activité à l'international en devenant un acteur de référence, en particulier sur les marchés d'Europe du sud.
(c) Boursier.com - Les informations rédigées par la rédaction de Boursier.com sont réalisés à partir des meilleures sources, même si la société Boursier.com ne peut en garantir l'exhaustivité ni la fiabilité. Ces contenus n'ont aucune valeur contractuelle et ne constituent en aucun cas une offre de vente ou une sollicitation d'achat de valeurs mobilières ou d'instruments financiers. La responsabilité de la société Boursier.com et/ou de ses dirigeants et salariés ne saurait être engagée en cas d'erreur, d'omission ou d'investissement inopportun.