EDF a terminé l'année 2006 sur un chiffre d'affaires de 58,93 Milliards d'Euros, en croissance organique de 11%, ainsi que cela avait déjà été annoncé il y a quelques jours. Le groupe dévoile ce matin en complément ses comptes de la période, qui font apparaître un Ebitda de 13,93 MdsE, en croissance organique de 5,3%. Hors une provision liée à la participation à la mise en place du tarif dit "de transition" en France, la croissance organique aurait atteint 9%. Le bénéfice net ressort à 5,6 MdsE, gonflé par les éléments non récurrents. Dans une version lissée, il s'élève à 4,227 MdsE, en progression de 47,3% sur 2005. L'endettement financier a été réduit de 3,7 MdsE en un an, pour atteindre 14,9 MdsE.
Le président Pierre Gadonneix juge que ces résultats "s'inscrivent dans la trajectoire annoncée". Pour le dirigeant, "L'exercice est marqué par l'accélération des investissements du groupe, en particulier en France, dans un contexte de prix de l'énergie élevés en Europe et d'évolution modérée des tarifs en France". La société propose un dividende par action de 1,16 euro, en hausse de 47%. Il représente 50% du bénéfice net hors éléments non récurrents.
2007 sera marquée en particulier par l'ouverture complète des marchés de l'électricité et du gaz en France, la filialisation des activités de distribution, ainsi qu'un nouvel environnement réglementaire, précise l'entreprise, qui conclut en soulignant que les objectifs financiers sur la période 2006-2008 restent conformes aux annonces faites lors de l'introduction en Bourse.
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