Le titre Schneider Electric recule de 1% à 95,80 euros ce matin sur la place parisienne, après la publication de ses résultats 2006 et avant la fin de la réunion analystes qui a débuté à 10h00. Le spécialiste des équipements électriques a gratifié les investisseurs d'une publication très solide, démontrant sa capacité à accroître ses marges malgré une politique de croissance externe débridée.
La marge d'exploitation a atteint le niveau remarquable de 14,6%, en hausse de 1,3 point par rapport à 2005, tandis que les ventes progressaient à un rythme soutenu. Le management, devant cette dynamique, a rehaussé à "plus de 6%" son objectif de croissance organique annuelle sur 2007 et 2008, et de "12,5 à 14,5" à "13 à 15%" sa projection de marge pour l'exercice en cours et le suivant. Schneider en a profité pour indiquer que sa dernière (grosse) acquisition américaine, APC, a connu un très bon dernier trimestre 2006.
Pour autant, les investisseurs jugent sévèrement cette publication, comme le prouve le recul du titre ce matin. Il faut dire qu'ils avaient des attentes élevées sur le dossier, et ne semblent pas se satisfaire de résultats supérieurs aux projections et d'une revalorisation des objectifs. Pourtant avec 16% de progression sur 1 an, contre presque 15% au CAC40, le dossier n'est pas parmi les plus favorisés de l'indice, malgré un profil de croissance plus solide que plusieurs autres acteurs et une valorisation qui n'a rien de scandaleuse. Notons que les bureaux d'études attendent la fin de la réunion d'analystes qui vient de débuter pour refaire leurs comptes. Avant la publication, sur 14 opinions exprimées en 2007, 12 sont positives et 2 neutres, l'objectif moyen étant de 103 euros (fourchette 99 / 110 euros).
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