Michael Diekmann, le président d'Allianz, maison mère des AGF, confirme réfléchir à abandonner la marque "AGF" en France, mais juge qu'une offre sur les minoritaires, que le marché attend depuis longtemps, est encore improbable. Dans un entretien à 'La Tribune' ce jour, il répond, interrogé sur une offre éventuelle "Je ne peux rien exclure totalement mais, disons-le clairement, si l'évolution des marchés se poursuit dans la logique actuelle, cela est improbable", indique-t-il, dans la mesure où le cours d'AGF n'a cessé de grimper depuis le début de l'année alors que celui d'Allianz a tendance à reculer. Michael Diekmann ajoute préférer, évidemment, détenir 100% des AGF, "mais pas à n'importe quel prix".
Concernant la dénomination, le dirigeant précise au quotidien financier que l'image des AGF est un peu "vieux jeu", mais qu'une disparition brutale, au profit du nom "Allianz" n'est pas envisageable. L'assureur va donc investir pour démocratiser la marque de la maison mère auprès des particuliers, alors qu'elle bénéficie déjà d'une bonne réputation côté professionnels et des grandes entreprises. Une unification prendra donc du temps, et le président n'entend pas aller trop vite en besogne.
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