Paris et Berlin sont en train de travailler à un compromis sur le plan de restructuration d'Airbus "Power 8". A la veille du sommet Chirac-Merkel prévu vendredi, la liste des usines susceptibles d'être vendues pourrait évoluer afin d'améliorer l'équilibre franco-allemand, affirment ainsi ce matin 'Les Echos'. Ainsi, selon des sources côté français, il serait toujours exclu d'attribuer à l'Allemagne la construction du tronçon central du futur A350, mais une autre "partie noble" de l'appareil pourrait revenir à un site allemand.
Côté allemand, le co-président du conseil d'Airbus Manfred Bishoff, a voulu calmer le jeu hier en réaffirmant dans un communiqué son soutien au coprésident exécutif et PDG Louis Gallois. En l'état actuel de "Power 8", selon 'Les Echos', l'Allemagne serait plus touchée que la France, avec trois à quatre unités susceptibles d'être "externalisées" partiellement ou en totalité (Varel, Nordenham, Brême et Laupheim), contre une ou deux en France (Meaulte et Saint-Nazaire-Ville). Toutefois, en y ajoutant d'autres composantes du groupe EADS, comme le site bordelais de la Sogerma, vendu le mois dernier, et d'autres cessions éventuelles, comme celle de l'usine Sogerma de Rochefort ou de celle de la Socata de Tarbes, la balance pourrait de nouveau s'équilibrer entre la France et l'Allemagne.
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