Maurel & Prom livre ce vendredi quelques précisions chiffrées relatives à la transaction annoncée hier soir de cession d'actifs en production au Congo à ENI.
Sur les actifs concernés par la vente :
- Cession de l'intégralité de la participation de Maurel & Prom dans les champs d'exploitation de M'Boundi et de Kouakouala.
- Réduction de la part de Maurel & Prom dans le permis d'exploration de Kouilou de 65 à 15%.
- ENI devient opérateur de Kouilou.
Concernant les modalités de transaction :
- 1,434 Milliard de dollars, soit 1,094 Milliard d'euros, auxquels s'ajoutent les intérêts jusqu'à la date de closing.
- Nombre d'actions Maurel & Prom : 120.128.087.
- Hypothèse de taux de change à 1,31 dollar pour 1 euro.
- D'où une valorisation par action de la transaction à 9,11 euros.
Date d'effet et termes :
- Date d'effet de la cession le 1er janvier 2007.
- Closing estimé au 31 mai 2007 (après accords des partenaires et du Gouvernement).
- Ajustement positif avec intérêts perçus à partir du 1er janvier 2007.
Permis restants à Maurel & Prom au Congo :
- 20% Tilapia (exploitation),
- 20% Marine III (exploration),
- 15% Kouilou (exploration),
- 49% La Noumbi (exploration, Maurel & Prom opérateur).
L'opération représente également une cession de 45% des réserves. Concernant la production, le Groupe prévoit de retrouver dès 2009 les niveaux de 2006.
Enfin, sur l'affectation du produit de cession à soumettre à l'Assemblée générale des actionnaires, Maurel & Prom évoque plusieurs issues, dont le retour aux actionnaires par dividende et rachat d'actions, le remboursement de la dette liée aux actifs de production au Congo pour 80 ME, le provisionnement pour un remboursement de l'Océane (375 ME) qui vient à échéance fin 2009, et enfin une accélération de l'activité exploration et production pétrolière.
Concernant cette accélération de l'activité exploration et production, le Groupe cite le développement rapide du Gabon avec le projet majeur d'Onal (démarrage prévu au S1 2008), la poursuite dynamique du programme d'exploration sur un domaine minier de qualité (Congo, Gabon, Sicile, Colombie, Syrie, Tanzanie), et enfin une "opération de croissance externe éventuelle".
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