Sebastian Holdings refait parler de lui. Dans un communiqué diffusé aujourd'hui, le groupe connu pour son activisme en tant qu'actionnaire de Vivendi indique avoir apprécié les déclarations effectuées lors de la conférence de presse du 1er juin tenue par Messieurs Bébéar, Fourtou et Lévy. Selon l'investisseur, les propos des dirigeants ouvrent "pour la première fois", une voie alternative à la stratégie de convergence actuellement menée par Vivendi. Sebastian Holdings considère que cette stratégie de convergence est irréalisable et destructrice de valeur pour les actionnaires.
Pour l'actionnaire, à la tête de plus de 4% des parts, ces déclarations montrent la volonté de Vivendi d'étudier toute proposition créatrice de valeur. Sebastian Holdings estime d'ailleurs que sa stratégie alternative, "qui pourrait se traduire par le dépôt d'une offre publique, est celle qui créerait le plus de valeur pour tous les actionnaires".
L'actionnaire confirme par la même source qu'il n'y a plus aucune discussion avec Vivendi après que ce dernier eut rompu les pourparlers, et ajoute poursuivre ses réflexions et ses travaux "qui, à ce jour, n'ont pas abouti à un projet d'opération financière et informera, le cas échéant, le marché de la mise en oeuvre de tout projet".
Des commentaires que d'aucuns jugeront provocateurs, une fois de plus, mais qui entretiennent les rumeurs sur l'avenir du dossier, dont les actifs, désormais redressés, suscitent l'appétit des prédateurs. Pour autant, les plus hauts dirigeants de Vivendi, Jean-René Fourtou, Claude Bébéar et Jean-Bernard Lévy, semblaient bien avoir fait front le 1er juin dernier contre les propositions de Sebastian Holdings. Question d'interprétation, sans doute...
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