Le monde de l'énergie en Europe n'est pas près de s'apaiser. Alors que le géant allemand E.ON cherche depuis de longs mois à mettre la main sur son homologue espagnol Endesa, l'italien Enel s'est invité au capital du groupe ibérique. Il a en effet annoncé hier avoir pris 9,9% des parts d'Endesa pour un peu plus de 4 Milliards d'Euros, devenant ainsi le second actionnaire du groupe derrière Acciona et ses 21%.
L'Etat espagnol, qui combat depuis plusieurs mois l'offre d'E.ON d'une façon qui n'est pas sans rappeler le protectionnisme français autour de Suez, a peut-être trouvé un appui latin à son projet de créer une base d'actionnaires forte, autour d'acteurs principalement espagnols. Quant à E.ON et son offre à 41 Milliards d'Euros, la société allemande voit s'éloigner un peu plus la perspective de devenir le numéro un européen incontesté du secteur, devant EDF.
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