Eramet a réalisé en 2006 un chiffre d'affaires de 3,05 Milliards d'Euros, en progression de 13% en glissement annuel. Le principal groupe minier français a dans le même temps fait croître de 12% son résultat opérationnel courant à 607 ME, soit une marge maintenue proche de 20%. Le bénéfice net part du groupe atteint 319 ME (+6%) hors indemnités minières. En incluant ces éléments, il recule de 15% (vs 377 ME un an avant). Les flux de trésorerie d'exploitation progressent de 14% à 543 ME.
Le management propose le versement d'un coupon de 2,90 euros, en hausse de 38%. Le président Jacques Bacardats souligne cette "excellente année", en progression malgré une base de comparaison élevée. "Notre solidité financière s'est encore renforcée en 2006 malgré des investissements élevés et l'acquisition de Weda Bay et le groupe continue à générer une forte trésorerie. Nos investissements industriels vont à nouveau progresser en 2007. Eramet qui a les moyens de ses ambitions, se tient prêt à saisir des opportunités ciblées de croissance externe", termine le dirigeant.
Les cours du nickel au LME ont dépassé 40.000 USD/t au cours du mois de février 2007. Les cours actuels du nickel, extrêmement élevés, paraissent spéculatifs et vulnérables à un éventuel ralentissement de la demande. Le programme de couvertures sur le nickel porte sur environ 40 % des livraisons prévues en 2007 pour un prix moyen de l'ordre de 19.000 USD/tonne, ce qui constitue une solide sécurité en cas d'éclatement de la bulle spéculative actuelle. En Nouvelle-Calédonie, Eramet Nickel poursuit son programme d'investissements, qui vise à porter sa capacité de production de nickel à 75.000 t. L'usine d'enrichissement du minerai de Tiébaghi démarrera au 1er semestre 2007. Par ailleurs, le Groupe a démarré des études en vue de la construction d'une nouvelle centrale de production d'électricité pour alimenter l'usine de Doniambo (Nouvelle-Calédonie).
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