Ciments Francais prend désormais 1,7% à 158,45 euros à Paris, dans un marché actif. Le Conseil d'administration de Ciments Français, qui s'est réuni le 05 mars sous la présidence de Monsieur Yves René Nanot, a examiné et arrêté les comptes consolidés de l'année 2006. Le résultat brut d'exploitation courant atteint 1,21 MdE (+27%), malgré une augmentation moins soutenue au dernier trimestre en raison de la hausse des coûts fixes et variables. Le résultat d'exploitation, après prise en compte des amortissements en nette progression par rapport à 2005 du fait de l'élargissement du périmètre de consolidation, s'établit à 871,3 ME (+35%). Le résultat net, après charges financières et d'impôt qui avaient toutes deux bénéficié d'éléments favorables non récurrents en 2005, s'élève à 589,8 ME (+25%). Le résultat net part du Groupe a atteint 502,3 ME (+19%), avec un poids plus important de la part revenant aux minoritaires suite à la consolidation des activités égyptiennes sur l'ensemble de la période.
2006 a également été marquée par de forts investissements financiers et industriels (540,5 ME) destinés à renforcer la structure du Groupe aussi bien dans les pays émergents (Inde et Turquie notamment) que dans les pays matures (essentiellement travaux d'amélioration de l'outil de production en France, Espagne et Amérique du Nord). Malgré ces investissements et le niveau des dividendes, l'endettement financier net s'est réduit de 63,5 ME à 1,477 MdE, ce qui, rapporté aux capitaux propres, a permis une amélioration du ratio d'endettement (gearing) qui s'établit à 42,4%, contre 47,9% à fin 2005. Cette structure financière permet au Groupe d'étudier des possibilités d'expansion dans les régions à fort taux de croissance et, en interne, d'améliorer son outil industriel.
Le résultat net de Ciments Français S.A. pour 2006 est de 337,2 ME (227,9 ME en 2005). Il sera proposé à la prochaine Assemblée générale convoquée le 16 avril 2007 un dividende de 2,28 euros par action payable le 09 mai (contre 1,90 euro pour l'exercice 2005).
Pour l'année en cours, l'économie mondiale devrait continuer en expansion quoiqu'à un rythme moins vigoureux que celui de l'an dernier, estime le Groupe. L'industrie de la construction "ne paraît pas devoir globalement ralentir, particulièrement dans les pays émergents". Dans ces conditions, le Groupe prévoit une croissance modérée des volumes et des prix de vente encore en progression face à des augmentations des coûts opérationnels reflétant la forte demande mondiale. De plus, grâce aux plans d'amélioration de l'efficacité industrielle, les résultats opérationnels devraient se maintenir au niveau record atteint en 2006, prévoit le Groupe.
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