Didier Cazeaux, Président du Conseil de Surveillance du fabricant de yachts de luxe Couach avait annoncé début mars 2006 qu'il réfléchissait à une ouverture du capital de la société dont le flottant se limite aujourd'hui à 19%. "C'est un sujet qui nécessite réflexion au plan patrimonial" avait affirmé Didier Cazeaux qui possède 81% du capital de Couach à travers la société SA III.
Aujourd'hui, les discussions se poursuivent activement et plusieurs schémas sont à l'étude pour accompagner Couach dans son développement, et notamment dans son positionnement dans la grande plaisance. Cet élargissement du flottant ne devrait toutefois pas intervenir cet été comme cela avait été évoqué mais plutôt après le 1er janvier 2007 pour s'inscrire dans le cadre des évolutions fiscales en matières d'exonération des plus-values de cession.
On rappellera que Couach projette d'accompagner son développement vers les yachts de grande tailles (supérieurs à 30 mètres) en faisant appel à davantage de sous-traitance tout en gardant une forte dimension artisanale dans l'élaboration des navires. Dans ce domaine, Couach pourrait s'associer à un chantier étranger (probablement méditerranéen) avec vraissemblablement un accord capitalistique. D'après un porte parole de Couach, l'élargissement du flottant devrait se dérouler dans un schéma traditionnel de marché boursier. Il est donc probable qu'un appel au marché soit lancé.
Couach rappelle par ailleurs avoir d'autres projets de développement et de croissance externe, en particulier dans les activités de services et d'entretien. Après le rachat du chantier varois IMS en juin 2005, Couach réalise actuellement plus d'un tiers de son chiffre d'affaires dans l'activité de services associés qui englobe la vente de bateaux d'occasion. 45% de ce chiffre est déjà réalisé par IMS avec des marges qui sont généralement nettement plus importantes que les ventes de bateaux.
(c) Boursier.com - Les informations rédigées par la rédaction de Boursier.com sont réalisés à partir des meilleures sources, même si la société Boursier.com ne peut en garantir l'exhaustivité ni la fiabilité. Ces contenus n'ont aucune valeur contractuelle et ne constituent en aucun cas une offre de vente ou une sollicitation d'achat de valeurs mobilières ou d'instruments financiers. La responsabilité de la société Boursier.com et/ou de ses dirigeants et salariés ne saurait être engagée en cas d'erreur, d'omission ou d'investissement inopportun.