Dans un communiqué de presse publié ce matin, Veolia admet "avoir initié l'analyse d'un rapprochement avec Vinci". Le projet d'une fusion entre Veolia et Vinci a été accueilli froidement par les analystes et sur les marchés, après avoir perdu 7,97% mercredi et 1,68% hier, l'action Veolia continue de reculer ce vendredi de plus de 1,2% depuis l'ouverture contrairement à Vinci.
Les analystes blâment en effet le manque de convergence possible entre les activités des deux groupes. C'est à cette critique que tente de répondre le communiqué. Sur les modalités de sa proposition, le spécialiste de l'environnement précise que l'opération prendrait la forme d'un échange de titres, ce qui permettrait d'éviter une explosion de sa dette, parfois jugée trop élevée pour que le groupe puisse se lancer dans une opération ambitieuse de croissance externe.
Il réaffirme que l'offre ne serait "envisagée que dans le cadre d'un rapprochement amical". D'un point de vue stratégique, il dessine un marché de "l'environnement urbain et de l'aménagement du territoire" pour démontrer la proximité des deux anciennes entités de la Générale des Eaux : "Ce rapprochement éventuel entre le numéro 1 mondial des services à l'environnement et le numéro 1 mondial concessionnaire-constructeur intégré, donnerait naissance au leader mondial de l'environnement et de l'aménagement du territoire".
Et à ceux qui ne seraient pas convaincus, Veolia explique que "l'accélération de la convergence des métiers et des stratégies ainsi que la complémentarité des savoir-faire, de la conception-construction à l'exploitation et au service sont évidentes". Enfin, pour les irréductibles qui seraient toujours sceptiques, le communiqué avance que l'opération créerait de la valeur à hauteur de 700 Millions d'Euros d'Ebitda annuel au bout de trois ans.
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