Le titre EADS malmené depuis le début de la semaine perd encore 2% ce matin à 19,58 euros.
Après l'affaire du corbeau (Clearstream), après l'annonce d'un nouveau décalage des livraisons d'A380, sanctionnée mercredi par une chute de 26% du cours, ce sont les ventes en masse de stock-options EADS par quelques dirigeants du board qui font aujourd'hui débat.
Même si Noël Forgeard s'est défendu ce matin sur 'Europe 1' de toute opération malveillante, les esprits s'animent dans les arènes politiques et même financières (l'ADAM a souhaité hier qu'une enquête soit ouverte).
L'incertitude plane donc sur l'avenir de l'avionneur européen depuis le crash de mercredi. Les prévisions de rentabilité ont été revues jusqu'en 2010 au moment où Boeing, le rival de toujours accumule les commandes de son nouveau '787'.
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