Dassault Aviation : le Rafale short-listé au Japon ?

16/06/2006 - 14:35 - Boursier.com

Enfin des clients à l'export ? ...

Après encore un échec retentissant, à Singapour il y a quelques mois, le Rafale de Dassault Aviation trouverait-il enfin la voie des carnets de commandes des pays étrangers ? Cet avion de combat pleinement multirôle (premier appareil à avoir intégré dès la conception la possibilité d'opérer à partir d'un aérodrome aussi bien que depuis un porte-avion) reste jusqu'à présent invendu à l'export. Seule l'aéronavale et l'armée de l'air françaises ont jusqu'ici commandé 294 appareils. Après des rumeurs récentes concernant une possible commande de la part du Maroc avec le soutien de l'Arabie Saoudite -sans qu'on sache bien si la rumeur n'est pas une tentative d'intoxication entre le royaume chérifien et son voisin algérien- le Rafale ferait partie de la sélection retenue par les forces japonaises d'autodéfense dans la consultation lancée auprès des industriels en vue de remplacer ses F4 'Phantom II' (Mitsubishi/McDonnell-Douglas) vieillissants. C'est ce qu'avance le magazine Air & Cosmos dans son numéro daté du 16 juin. Toutefois, cette sélection pourrait n'être qu'une manoeuvre destinée à éclipser d'autres concurrents (possiblement l'Eurofighter Typhoon selon d'autres sources) grâce aux qualités du Rafale, avant de retenir un vainqueur à coup sûr américain, F-15E (variation multirôle du fameux 'Strike Eagle') ou F-22 (plutôt un chasseur furtif) dès qu'il pourra être exporté, indique Air & Cosmos en citant des observateurs. "Le lièvre Rafale", titre ainsi l'hebdomadaire aéronautique de référence en langue française...



(c) Boursier.com - Les informations rédigées par la rédaction de Boursier.com sont réalisés à partir des meilleures sources, même si la société Boursier.com ne peut en garantir l'exhaustivité ni la fiabilité. Ces contenus n'ont aucune valeur contractuelle et ne constituent en aucun cas une offre de vente ou une sollicitation d'achat de valeurs mobilières ou d'instruments financiers. La responsabilité de la société Boursier.com et/ou de ses dirigeants et salariés ne saurait être engagée en cas d'erreur, d'omission ou d'investissement inopportun.