Après une approche pas particulièrement adroite, Veolia a officiellement et définitivement abandonné son projet de rapprochement avec Vinci. S'étant heurté à une fin de non-recevoir de la part de Vinci, la proposition a créé plus d'incertitudes sur la stratégie du groupe qu'autre chose.
Déjà peu leste auparavant, le titre Veolia a donc poursuivi sa chute, alignant au total sept séances dans le rouge pour ne se reprendre que ce lundi matin.
Après ce renoncement à Vinci, aucune opération d'envergure ne semble à la portée de Veolia dans l'immédiat, faute de cibles disponibles sur le secteur de l'environnement en fonction des exigences de Veolia (financement par titre, opération amicale). Quant au marché des concessions, le groupe a exclu tout intérêt pour une autre société autoroutière que Vinci.
La seule piste qui semble se dessiner (et que Veolia a évoquée) est le rachat de certains actifs internationaux de son compatriote et concurrent Suez. L'ouverture d'une enquête approfondie sur la fusion projetée de ce dernier avec Gaz de France donne d'ailleurs à penser que la Commission européenne pourrait exiger des cessions d'actifs non négligeables avant de donner son feu vert. Si toutefois le projet, politiquement très débattu, n'est pas abandonné d'ici là.
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