(AOF) - La banque néerlandaise ABN Amro fait actuellement l'objet de toutes les convoitises. Selon des informations de presse, depuis l'attaque récente du fonds TCI, plusieurs banques européennes concurrentes l'auraient approchée. Selon le "Sunday Times" et le "Sunday Telegraph", la banque britannique Barclays, lui aurait proposé de jouer les chevaliers blancs. Depuis, la spéculation sur le titre est repartie. Dès l'ouverture le cours d'ABN Amro a bondi, pour gagner 7,01% à 29,17 euros. Barclays a déclaré qu'une annonce relative aux spéculations sur ABN serait faite avant l'ouverture des marchés mardi. Barclays, troisième banque britannique, aurait proposé une fusion à la banque néerlandaise ABN Amro. Cette dernière est, depuis plusieurs mois, en butte aux attaques du fonds activiste TCI, qui est allé jusqu'à suggérer le démantèlement de la banque. Selon le "Sunday Telegraph " et le "Sunday Times", Barclays aurait proposé à ABN de jouer le rôle de chevalier blanc. Cette fusion donnerait naissance à un nouvel ensemble pesant 80 milliards de livres (116,78 milliards d'euros), numéro deux de la banque en Grande-Bretagne. Il s'agirait alors de la plus importante fusion transfrontalière en Europe, jamais réalisée. Cependant, rien n'est encore fait. En effet, toujours selon la presse anglaise, les discussions n'en seraient qu'à un stade préliminaire. Barclays a déclaré dans la matinée, qu'une annonce relative aux spéculations sur ABN Amro serait faite avant l'ouverture des marchés demain. De plus, selon des sources proches du dossier, d'autres banques européennes seraient sur les rangs, en vue d'une prise de contrôle ou du rachat d'une partie de ses actifs. Parmi elles, on trouve la banque néerlandaise ING, l'espagnole BBVA ou encore la française BNP Paribas. Depuis plusieurs mois, les rumeurs se multiplient autour de la banque néerlandaise, régulièrement la cible de spéculation de rachat par un rival ou un fonds LBO. En effet, le 25 janvier dernier, des rumeurs faisaient état d'une possible offre de la part des banques espagnoles Santander et BBVA. Le 13 décembre dernier, le nom de Citigroup avait été avancé. (C.F)