LINEDATA SERVICES : la croissance se poursuivra en 2007

21/03/2007 - 15:54 - Option Finance

(AOF) - [-53]Ë l'occasion de la présentation à la presse de ses résultats 2006, la direction de Linedata Services a réaffirmé sa confiance pour 2007, après des résultats 2006 marqués des charges exceptionnelles. L'éditeur de logiciels financiers entend s'appuyer sur le développement de son offre front-office "time-to market" et sur sa capacité à innover pour poursuivre sa croissance. Le groupe, qui bénéficie par ailleurs d'un socle récurrent de chiffre d'affaires, compte améliorer ses marges par une nouvelle organisation opérationnelle régionale (Europe du Sud, Europe du Nord, Amérique du Nord et Asie). Échaudé par l'avertissement sur résultats émis en décembre dernier à cause des charges liées à l'amortissement des éléments affectés au goodwill (logiciels et clientèle) le groupe n'a pas souhaité délivrer d'objectifs chiffrés pour 2007. Avec un taux d'endettement de 23%, Linedata Services, qui a absorbé onze sociétés en près de dix ans d'existence, demeure toujours cette année en recherche d'opportunités de croissance externe. Linedata Services a dégagé en 2006 un résultat net de 12 millions d'euros, en recul de 1,6% en proforma. L'Ebitda a progressé de 12,9% à 28,1 millions d'euros.Le groupe avait publié mi février un chiffre d'affaires 2006 de 148,3 millions d'euros, soit une croissance de 23,8%, dont 7,1% en organique. Près de 50% du chiffre d'affaires est désormais réalisé à l'international contre 40% en 2005. (AOF)

EN SAVOIR PLUS

MOTS CLES DE L'ARTICLE

EBITDA

L'EBITDA (Earnings Before Interest, Tax, Depreciation and Amortization) est un concept anglo-saxon, proche conceptuellement de l'EBE français : Excédent Brut d'Exploitation. Il désigne le solde entre les produits et les charges d'exploitation, mais ne prend pas en compte les amortissements et les provisions.

Goodwill ou survaleur

Ecart positif entre la valeur d'acquisition d'un actif et sa valeur comptable. Lors de la prise de contrôle d'une société par une autre, l'acquéreur paye en général un prix supérieur à la valeur des capitaux propres : cet écart est appelé la survaleur. Il correspond en général à des éléments immatériels, comme la marque, qu'on évalue subjectivement.