EDF profite du mouvement général de rebond boursier généré par le discours plus souple de la Réserve fédérale US hier soir sur le front des taux d'intérêt. La valeur a coté 60,35 Euros au sommet en cours de séance, pour revenir à 59,86 Euros actuellement, en progression de 1,96%.
Les risques de démantèlement qu'auraient pu imposer Bruxelles ont été balayés par le gouvernement français dernièrement, Thierry Breton ayant expliqué que dans le cadre de l'accord européen sur l'énergie, concernant la question de la séparation entre les producteurs d'électricité et de gaz d'un côté et les gestionnaires des réseaux de transport et de distribution, il n'y aurait pas d'obligation que ces différents opérateurs aient des actionnaires distincts... "une gestion séparée étant suffisante sous le contrôle strict du régulateur".
"Nous ne serons donc pas obligés de démanteler EDF ni Gaz de France en leur enlevant leurs activités de réseau" avait ainsi précisé le Ministre de l'économie, histoire de rassurer les marchés en cette période politiquement mouvementée.
La bourse fait peu de cas en revanche des dernières déclarations de Ségolène Royal sur le rôle que doit jouer l'Etat chez EDF. La candidate socialiste à la Présidentielle s'est déclarée "favorable à une maîtrise réelle de l'Etat sur EDF" ... "Les enjeux sont tels - constitution d'un pôle européen de l'énergie, développement des énergies renouvelables, avenir du nucléaire - qu'il est essentiel que l'Etat maîtrise ce secteur stratégique".
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