Précision sur le rapprochement entre NEXITY et l'Ecureuil

28/03/2007 - 10:17 - Option Finance

(AOF) - Selon "Les Echos" de mardi, le nouveau schéma de rapprochement avec Nexity élaboré par l'Ecureuil comprendra l'apport par ce dernier de 20% du Crédit Foncier mais également Eurosic et plusieurs autres sociétés de services immobiliers. L'organe central des Caisses d'Epargne entrerait à hauteur de 35% dans le capital de la société immobilière. D'autres actifs seront donc transféré à Nexity, afin d'équilibrer leurs apports respectifs. Le titre Nexity accuse une perte de 3,12% à 62,75 euros en début de matinée, soit la plus forte baisse du SRD, après avoir clôturé hier en repli de 2,16%. D'ici à quinze jours, l'Ecureuil devrait dévoiler le nouveau schéma de son rapprochement avec le promoteur immobilier Nexity. Selon le quotidien "Les Echos", ce nouveau plan prévoit que Nexity reste le véhicule coté du futur pôle immobilier de l'Ecureuil, mais seule une petite part du capital du Crédit Foncier de France (CFF) lui sera apporté, soit 20%. Les 80% restants demeureraient la propriété directe de la Caisse nationale des Caisses d'Epargne (CNCE). En contrepartie de ces 20%, la CNCE obtiendrait près de 35% de Nexity. Mais le quotidien a indiqué dans son édition de mardi que les Caisses d'Epargne pourrait transférer d'autres actifs à Nexity, afin d'équilibrer les apports respectifs. L'Ecureuil apporterait sa foncière cotée Eurosic, ainsi que des sociétés de services immobiliers telles que Locindus, Keops, Arthur l'Optimiste. Lamy pourrait également en faire parti si aucun accord n'est trouvé en vue d'une cession à la Caisse des dépôts. Ainsi, les Caisses d'épargnes pourront acquérir les 35% de Nexity par un simple échange d'action. Au cours de lundi, le promoteur immobilier était valorisé près de 750 millions d'euros. Selon le quotidien, les 20% du Crédit Foncier valent entre 400 et 500 millions d'euros. On est donc bien loin du scénario initial qui prévoyait l'apport de 100% du Crédit Foncier de France au promoteur immobilier, contre 51% du nouvel ensemble pour les Caisses d'épargne. L'avantage de ce nouveau montage est de résoudre les nombreux problèmes que posait le premier projet, dont celui des parités et de la transformation du promoteur immobilier en banquier, souligne le quotidien. Les deux protagonistes se sont fixés jusqu'au 30 avril pour faire aboutir les négociations exclusives ouvertes à la mi-février. Mais à en croire Nicolas Mérindol, le directeur général du groupe Caisse d'Epargne, la signature du protocole d'accord pourrait intervenir avant cette date butoir. (C.F)