(AOF) - Le géant allemand E.ON, après avoir renoncé à son offre sur le premier électricien espagnol Endesa, a déclaré vouloir "jouer un rôle actif" dans la consolidation énergétique en Europe. Une annonce qui pourrait retentir comme un avertissement aux oreilles de certains acteurs du secteur. Attention, E.ON ne compte pas rester sur un échec. Le groupe de Wulf Bernotat compte bien se servir de sa "très grande force financière" pour y parvenir. Selon l'Observatoire européen des marchés de l'énergie, réalisé par le consultant Capgemini, le géant allemand dispose de la moitié des 90 milliards d'euros de trésorerie accumulés par les grands groupes d'énergie européens. Un trésor de guerre qui fait de l'allemand un redoutable prédateur. E.ON pourrait regarder vers la Russie et le Royaume-Uni. "Nous allons avoir plus d'opportunités pour notre croissance future sur d'autres marchés, comme en Russie, par exemple", a ajouté le patron d'E.ON. Cependant, le groupe n'envisage pas pour le moment d'acquisition de la taille d'Endesa.