Alstom soupçonne son concurrent Bombardier de concurrence déloyale en ce qui concerne l'attribution des contrats de métro canadiens, en particulier le juteux budget du métro de Montréal (800 Millions d'Euros), rapporte ce matin 'Le Figaro'. Un contrat attribué sans appel d'offres, comme cela se pratique parfois de l'autre côté de l'Atlantique, mais qui ferait ressortir des tarifs "très supérieurs au prix du marché", selon le management d'Alstom qui soupçonne ainsi des "subventions déguisées".
La perspective de voir le futur contrat du métro de Toronto, qui pourrait également être concédé de gré à gré, lui "filer sous le nez", échaude Alstom au point de lui faire envisager de saisir la Commission Européenne, ajoute le quotidien dans ses pages économiques. Reste que Bombardier rappelle également que le groupe français a déjà bénéficié, au Canada, de ces négociations de gré à gré dans l'énergie, tandis que le troisième géant mondial du transport, Siemens, a obtenu de cette façon les contrats des tramways de Calgary et d'Edmonton...
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