Après Danone, Seb, Alstom, Arcelor-Mittal..., Schneider Electric connaît à son tour des tracasseries en Chine. Selon le journal 'Chinese Business News', le ministère du Commerce a dépéché une brigade anti-trust pour enquêter sur le projet de société commune du groupe français d'équipements électriques avec le groupe chinois Delixi.
Schneider et Delixi avait signé un accord-cadre de coopération stratégique en décembre 2006, prévoyant la création d'une joint venture détenue à 50/50. Selon le journal, un groupe chinois concurrent, CHINT Group, aurait accusé la société commune d'avoir des visées monopolistiques sur le marchés chinois des équipements électriques.
Ces derniers mois, la Chine est en proie à une vague de nationalisme économique, ce qui se traduit régulièrement par des campagnes de dénigrement des sociétés étrangères dans la presse locale.
Le 'Chinese Business News', qui reste très mesuré en la matière, estime cependant probable que l'opération Schneider/Delixi obtienne à terme le feu vert règlementaire, citant l'exemple de Seb, qui, malgré des retards, a obtenu la semaine dernière l'autorisation de racheter le groupe chinois Zhejiang Supor Cookware.
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