Vivendi n'en a pas fini avec Sebastian Holdings ! Selon 'Les Echos' du jour, Sebastian Holdings veut en effet voter contre quatre résolutions qui seront proposées à l'assemblée générale du groupe en fin de semaine.
Le fonds de l'homme d'affaires norvégien Alexander Vik a, pour ce faire, mobilisé des droits de vote d'autres actionnaires auxquels viennent s'ajouter les 2,2% du capital qu'il détient. Le fonds a en effet prévenu Vivendi, en fin de semaine dernière, qu'il avait aussi récupéré un mandat de vote d'Ixis Corporate Investments Bank portant sur 2,5% du capital environ selon le quotidien économique.
Alexander Vik pointe ainsi au troisième rang des grands actionnaires de Vivendi derrière Natixis (5,12%) et Capital Research Management (5,06%). Sebastian Holdings n'aurait cependant pas l'intention de demander à siéger au conseil de Vivendi.
Rappelons que la société d'investissement des Emirats EIIC possède depuis peu 3% de Vivendi. Son directeur général, Mehdi Dazi, sera proposé au conseil de surveillance du groupe. Ce dernier explique suivre le dossier depuis longtemps et avoir rencontré les dirigeants du groupe 'il y a quelques mois'.
EIIC s'inscrit dans une logique de long terme, "de 4 à 5 ans au moins". Le fonds se voit en effet comme un partenaire du développement de l'entreprise et désire pour ce faire un siège au conseil de surveillance. "Cette demande a été bien accueillie", explique encore Mehdi Dazi.
Il y a un an, Sebastian Holdings avait poussé à la vente par appartements du groupe, sans succès. Fin 2006, le directeur financier de Vivendi Jacques Espinasse avait indiqué que non seulement KKR mais également Permira avaient initialement approché la société pour prendre une participation conjointe de 20%.
Le management craignait cependant que cette base ne constitue un tremplin à la prise de contrôle totale, si bien qu'il a décliné l'invitation... Selon le directeur financier du groupe, les discussions n'ont cependant jamais cessé d'être très courtoises entre les protagonistes.
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