Michelin annonce une hausse de 5,5% de ses ventes nettes consolidées à 4,2 MdsE au 1er trimestre 2007 (+9,5%, à taux de change constant)
Au 1er trimestre 2007, les ventes nettes de Michelin ont bénéficié d'une croissance des volumes de près de 5% par rapport au 1er trimestre 2006. Toutes les activités du Groupe y ont contribué, et plus particulièrement les pneumatiques poids lourd et de spécialités.
L'activité tourisme camionnette, bien qu'en croissance a été pénalisée par le retrait des ventes en première monte en Amérique du Nord et en Asie. L'effet mix-prix s'est maintenu à un niveau élevé, supérieur à 4%. L'impact de la variation des parités monétaires a été fortement négatif (- 3,6%).
Au total, les ventes nettes affichent une hausse satisfaisante de 5,5% au 1er trimestre par rapport au même trimestre de 2006.
Les marchés pneumatiques ont été généralement bien orientés à l'exception de ceux d'Amérique du Nord qui continuent de subir les conséquences d'un certain ralentissement de l'activité économique et d'une nouvelle hausse du prix des carburants.
En Europe, les marchés poids lourd enregistrent une très forte croissance, traduisant un niveau élevé d'activité économique, notamment en Europe de l'Est ; les marchés tourisme camionnette sont eux aussi bien orientés, tant en première monte qu'au remplacement. Les marchés des pays émergents, tirés par la Chine, font toujours preuve d'une très vive croissance. Par ailleurs, le redémarrage particulièrement fort du marché poids lourd en Amérique du Sud a bénéficié de la reprise spectaculaire du secteur agricole.
Le Groupe confirme l'hypothèse communiquée en début d'année d'un impact neutre du coût des matières premières sur son compte de résultat de l'exercice 2007 : elle repose notamment sur une évolution des cours du caoutchouc naturel qui conduirait à un coût moyen 2007 proche de celui de 2006. Une hausse significative en milieu d'année 2007 amènerait alors le Groupe à revoir ses hypothèses.
Michelin maintient ses perspectives pour l'exercice 2007 : les ventes nettes et la marge opérationnelle avant éléments non récurrents devraient être en progression sensible par rapport à 2006, en ligne avec les objectifs 2010 du Groupe.
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