Le groupe Orpea, qui se spécialise dans la prise en charge de la dépendance (maisons de retraite, moyen séjour et psychiatrie), annonce ses résultats consolidés pour l'exercice 2006.
Ainsi en 2006 l'excédent brut d'exploitation (EBE/EBITDA) progresse de 32,8% à 76,5 millions d'euros, grâce à la maîtrise des charges d'exploitation, ce que le groupe attribue à l'efficacité de sa gestion centralisée (les achats ne progressent que de 31,3%). Cette évolution positive s'explique également par le choix stratégique d'Orpea de rester propriétaire d'une partie de son immobilier, lui permettant ainsi de limiter l'impact de la hausse des loyers.
Le taux de marge opérationnelle courante de l'ensemble de l'exercice s'établit à 13,8%, contre 13,5% au 1er semestre. Le maintien de cette marge a été réalisé dans un contexte de fort développement, avec près de 30% des lits en restructuration ou en construction, qui pèsent à court terme sur la rentabilité, mais constituent le gisement de croissance des prochaines années, explique Orpea. Le résultat opérationnel courant atteint 57,2 millions d'euros (en progressin de 30,6%).
Quant au résultat net il ressort à 32,4 millions d'euros. Hors quote-part des résultats de Medidep au 1er semestre 2005 et plus-value de cession sur la participation de Medidep comptabilisée également au précédent exercice, le résultat net 2006 enregistre une progression de 37,3% à 32,4 millions d'euros, notamment grâce à une baisse du coût de l'endettement financier.
Au chapitre du bilan par ailleurs, à la clôture de l'exercice les capitaux propres "part du groupe" s'élevaient à 260,9 millions d'euros. L'endettement financier net s'élevait à 554,5 millions d'euros (composé pour 74% de financements d'actifs immobiliers et pour 26% de financement des exploitations acquises).
Les ratios financiers retraités, élaborés en partenariat avec le pool bancaire, consistant à retraiter l'immobilier en location simple, donnent les résultats suivants :
- gearing retraité de 1,6 (dette financière nette sur capitaux propres, incluant les quasi fonds propres) ;
- levier financier retraité de 2,6 (dette financière retraitée sur EBE retraité).
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