(AOF) - La surenchère commence pour la reprise d'ABN Amro. Le consortium de banques emmené par Royal Bank of Scotland, avec à ses cotés Santander et Fortis a fait une offre indicative sur la banque néerlandaise à 39 euros par action payable à 70% en numéraire et 30% en actions RBS. Cette offre valorise la banque batave à 72 milliards d'euros, soit 13% de plus que l'offre du britannique Barclays, accepté lundi par ABN. Le consortium demande par ailleurs la suspension de la cession de LaSalle à Bank of America. La spéculation est donc reparti sur le titre qui gagne 4,14% à 36,45 euros. La surenchère commence pour la reprise d'ABN Amro. Le consortium de banques emmené par Royal Bank of Scotland, avec à ses cotés Santander et Fortis, a fait une offre indicative sur la banque néerlandaise à 39 euros par action payable à 70% en numéraire et 30% en actions RBS. Cette offre valorise la banque batave à 72 milliards d'euros, soit 13% de plus que l'offre du britannique Barclays, accepté lundi par ABN. Le consortium demande la suspension de la cession de LaSalle à Bank of America. Ces nouvelles relancent la spéculation. Le titre ABN Amro gagne 3,71% à 36,30 euros. Les marchés l'espéraient, c'est chose faite. Le consortium de banques emmené par Royal Bank of Scotland (RBS) avec Fortis et Santander est passé à l'offensive ave une contre offre à 39 euros par action sur ABN Amro. L'offre est payable à 70% en numéraire et 30% en actions RBS. La banque néerlandaise est donc valorisé à 72 milliards. Le prix est cependant en dessous des attentes, les analystes tablaient sur une offre du consortium pouvant atteindre jusqu'à 42 euros par action, soit un total de près de 82 milliards d'euros. Cette nouvelle proposition reste cependant une belle opportunité pour la banque néerlandaise par rapport à l'offre intégralement payée en actions du britannique Barclays. De plus son prix de 36,25 euros par action est inférieur de 13% à la nouvelle offre. Cependant l'offre de RBS est jugée hostile, ABN Amro ayant trouvé dans Barclays son chevalier blanc. Après plusieurs semaines de discussions, les deux protagonistes sont tombés d'accord sur le devenir du nouvel ensemble. En effet, la présidence du nouveau groupe serait assurée par Arthur Martinez, originaire d'ABN Amro et le siège situé à Amsterdam. John Varley, qui dirige actuellement Barclays, en serait le directeur exécutif. Les actionnaires de Barclays détiendraient environ 52% du nouvel ensemble qui conservera le nom de Barclays Plc. Pourtant plusieurs actionnaires d'ABN Amro pourraient préférer l'offre de RBS comme le fonds activiste TCI. Pour sa part, le broker Dresdner Kleinwort a revu lundi dernier à la hausse son objectif de cours sur ABN Amro à 40 euros, estimant que le consortium devrait offrir davantage de synergies et proposer un prix plus fort. Dans le cadre du mariage ABN-Barclays, Bank of America a conclu la reprise de la filiale américaine d'ABN Amro, LaSalle Corporation, pour 21 milliards de dollars en cash, soit 15 milliards d'euros. Cette transaction américaine devrait être finalisée avant la fin de l'offre d'achat de Barclays, dont elle est "une condition", selon un communiqué des deux banques européennes. Mais, le consortium vient de demander la suspension de cette cession. (C.F)