A peine réunis et déjà focalisés sur le redressement opérationnel d'Airbus. Lors de leur première intervention commune, Thomas Enders, le co-président d'EADS, et Louis Gallois, son homologue fraîchement nommé à la place de Noël Forgeard, ont fait front commun pour affirmer qu'Airbus est leur priorité absolue.
"Compte tenu de la crise de l'A380 et des difficultés qui ont secoué le management d'EADS au cours de ces dernières semaines, la réputation du Groupe est en jeu. Nous allons devoir regagner la confiance de nos clients, de nos investisseurs et, en premier lieu, de notre personnel. Nous travaillerons d'arrache-pied et main dans la main pour remettre EADS sur le bon cap. Notre priorité immédiate va à Airbus", ont-ils ainsi déclaré il y a peu.
En outre, d'autres changements dans la manière de gérer Airbus et EADS sont en cours d'examen et devraient être entérinés dans les meilleurs délais. Des bouleversements sont donc à attendre du côté de l'organisation opérationnelle du géant de l'aéronautique et de la défense, même si l'essentiel des difficultés du moment est concentré chez Airbus, alors que d'autres branches, c'est le cas d'Eurocopter, ont le vent en poupe.
"Nous croyons en l'immense potentiel de l'entreprise et de ses forces vives, produits et technologies", ont clamé messieurs Enders et Gallois, qui ont insisté sur le dénouement transnational de cette crise. Ils se félicitent de l'arrivée de Christian Streiff aux commandes d'Airbus à la place de Gustav Humbert qui a payé les pots cassés de la gestion antérieure.
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